Prévision OGOR du 2 juillet 2024 concernant Production de Blé, Orge, Maïs, Tournesol et Colza

Le blé d'automne a connu un développement favorable dans les zones bénéficiant de précipitations et une croissance modeste dans de nombreuses régions touchées par la sécheresse des sols et les températures élevées de l'automne 2023 et du début de l'année 2024. Cependant, les cultures ont considérablement récupéré en avril dans la plupart des zones agricoles, de sorte que les rendements devraient être acceptables, mais insuffisants pour couvrir les dépenses engagées par les exploitations agricoles.

Pour l'orge, le déficit d'humidité du sol depuis les semis, combiné aux températures élevées de l'automne qui ont favorisé les attaques de ravageurs et de maladies, en particulier le virus du nanisme, contribuera à des rendements modestes dans les zones les plus exposées du sud, du sud-est et de l'est du pays. Les précipitations d'avril et du début de mai ont aidé les cultures d'orge à se redresser, de sorte que les rendements devraient être raisonnables.

Si le potentiel de production pour le maïs et le tournesol se maintient actuellement, les trois prochaines semaines seront à haut risque. En effet, dans le grand sud, le sud-est et une partie de l'ouest, les réserves d'eau en profondeur sont les plus basses. Les prévisions de vagues de chaleur pour les semaines à venir, combinées à ces limitations du sol, seront préjudiciables aux cultures non irriguées. Pour les cultures irriguées, il faudra surveiller l'impact de la forte chaleur sur la pollinisation du maïs et la sensibilité du soja à la faible humidité de l'air. Le seul espoir est l'arrivée des pluies de l'ouest, où dans des pays comme la France, l'Allemagne ou la Belgique, les pluies excessives inquiètent les agriculteurs.

Si le potentiel de production pour le maïs et le tournesol se maintient actuellement, les trois prochaines semaines seront à haut risque. En effet, dans le grand sud, le sud-est et une partie de l'ouest, les réserves d'eau en profondeur sont les plus basses. Les prévisions de vagues de chaleur pour les semaines à venir, combinées à ces limitations du sol, seront préjudiciables aux cultures non irriguées. Pour les cultures irriguées, il faudra surveiller l'impact de la forte chaleur sur la pollinisation du maïs et la sensibilité du soja à la faible humidité de l'air. Le seul espoir est l'arrivée des pluies de l'ouest, où dans des pays comme la France, l'Allemagne ou la Belgique, les pluies excessives inquiètent les agriculteurs.

Pour le colza, le déficit en eau du sol depuis les semis, qui s'est intensifié dans de nombreuses régions au cours de la période de végétation, a conduit à une émergence inégale, une faible densité de plantes par mètre carré, ainsi qu'à une floraison et une maturation inégales. Tous ces facteurs ont réduit les chances de cultures réussies qui auraient permis aux agriculteurs d'obtenir des rendements de plus de 3,5 tonnes par hectare, des rendements qui auraient été plus proches de couvrir les dépenses qu'ils ont engagées.